Depuis quelques années déjà, quelques restaurateurs traiteurs ont fait l’effort de s’y mettre malgré les coûts plus élevés des emballages. Le plastique est en effet moins cher et plus pratique, car il retient les matières liquides. Pour vendre des repas à emporter, c’est idéal, mais cela ne se recycle pas. Aujourd’hui, avant d’acheter de la vaisselle jetable, il faut se demander si celle-ci est biodégradable.
Une prise de conscience internationale
Les associations de défense de la nature et des animaux ne cessent d’alerter les dirigeants au sujet des conséquences de la présence de matières plastiques dans notre environnement. Des vidéos d’animaux marins blessés ainsi que des révélations au sujet de mers de plastique commencent à sensibiliser l’opinion publique qui s’exprime à travers de nombreuses pétitions ou en faisant des dons à des organismes de défense de l’environnement.
L’anticipation des professionnels
Bien que la demande ne soit pas encore très importante, les fabricants de vaisselle jetable ont commencé à proposer des articles recyclables à destination des professionnels comme des particuliers. On trouve davantage d’emballages de papier ainsi que de nouvelles matières comme l’assiette biodégradable en pulpe de canne ou les couverts en bambou. Beaucoup de professionnels de la restauration se sont mis à les utiliser et l’utilisent même comme un argument commercial de poids auprès d’une clientèle de plus en plus soucieuse de l’écologie.
Les réformes à venir
Sous la pression des associations, certains gouvernements comme la France ont adopté, sous l’impulsion de l’Union européenne, des normes visant à interdire l’utilisation de la vaisselle jetable au profit des emballages biodégradables ou recyclables. Adoptée en 2016, la réforme entrera en vigueur en 2020. Elle ne concerne d’ailleurs pas que les assiettes, les gobelets, les pailles et les couverts, mais aussi tous les boîtes, les bols et les sacs utilisés en restauration, dans le commerce, et même certains produits d’hygiène comme les cotons-tiges.